Placement financier par excellence, l’immobilier s’érige comme un rempart à l’inflation. Il offre de belles perspectives aux acheteurs et aux investisseurs, notamment en province, cela malgré des disparités marquées entre les régions et les secteurs.

L’immobilier demeure un excellent placement malgré l’inflation

Toujours élevé selon l’Insee (-0,6 % en septembre, +5,6 % sur un an), le taux d’inflation en France connaît de nombreuses variations qui se répercutent sur le quotidien des ménages : produits manufacturés, carburant, services, alimentation. Dans ce contexte, l’investissement immobilier
s’inscrit toujours comme une valeur refuge, ce malgré des conditions d’accès et des prix qui varient eux aussi fortement selon la nature du bien, le profil de l’acquéreur et la situation géographique.
Selon les promoteurs, l’immobilier neuf fait, par exemple, face à une demande bien supérieure à l’offre, soutenue par une convoitise accrue tant de la part des accédants que des investisseurs. Les difficultés d’approvisionnement, le coût des matériaux et de l’énergie ainsi que les tensions internationales font suite à la crise sanitaire, ce qui contribue à maintenir le marché sous pression.
Un sondage mené par L’Adresse/Harris Interactive révèle qu’un Français sur quatre envisage de réaliser une acquisition immobilière ou un investissement locatif dans les douze prochains mois et 20 % d’entre eux souhaitent acheter une résidence secondaire. Preuve s’il en faut que l’intérêt et la
confiance en la pierre ne faiblissent pas.

Vers un ralentissement du marché de l’immobilier résidentiel ?

Selon l’agence de notation Moodys’, le durcissement des conditions d’octroi de crédit immobilier et la hausse des taux qui pèsent sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages, devraient contribuer à faire baisser les prix de la pierre en Europe en impactant directement la demande. Des prévisions
soutenues par Meilleurs Agents qui anticipent, par exemple, une baisse annuelle des prix de l’ordre de -3 % à Paris.
Du côté de la FNAIM, qui a publié sa dernière note de conjoncture début octobre, l’analyse se veut plus nuancée. Le nombre de transactions semble s’éroder légèrement sur douze mois glissant (1 200 000 ventes en France entre septembre 2021 et septembre 2022) et la hausse des prix ralentit avec +6,7 % en octobre sur un an, contre +8,2 % en avril dernier. Dans la Capitale, les prix continuent de baisser (-2,7 %). En revanche, le marché semble porté par l’immobilier en province (+7,8 %) avec une mention spéciale pour la façade Ouest. De même, la « métropolisation » des villes engagée depuis 2010 et la crise sanitaire ont profondément modifié les aspirations des acheteurs français. En conséquence de quoi les maisons en général (+8,5 %) et les biens situés dans les villes moyennes et les stations balnéaires tirent leur épingle du jeu.

Marché de prestige de Bordeaux et du Bassin d'Arcachon : le chic Girondin

En octobre 2022, certains départements confirment le dynamisme de leur immobilier. C’est le cas de la Gironde et des secteurs comme Bordeaux et le Bassin d’Arcachon. L’immobilier de prestige y poursuit son ascension, porté par la rareté des biens proposés et une clientèle aisée au rendez-vous.
Selon le baromètre des prix du Figaro Immobilier pour le mois d’octobre 2022, La Teste-de-Buch est ainsi la dixième ville de France enregistrant la plus forte évolution de prix sur un an (+22 %). Avec des prix moyens de l’ordre de 8 770 €/m², Lège-Cap-Ferret est toujours la ville la plus chère de Gironde suivie par Arcachon (8 231 €/m²), La Teste-de-Buch (5 559 €/m²), Andernos-les-Bains (5 360 €/m²) et Le Bouscat (5 269 €/m²).

Logement idéal : les nouveaux critères des acheteurs Français

Selon l’étude L’Adresse/ Harris Interactive, 91 % des personnes interrogées souhaitent un lieu de vie lumineux, doté d’un espace extérieur. La performance énergétique entre également en compte pour 90 % d’entre eux et 84 % souhaitent vivre dans un logement qu’il est possible d’adapter à leurs convictions environnementales.
Avec l’essor du télétravail, la crise sanitaire et les incertitudes économiques, le logement est devenu un véritable refuge où l’on passe davantage de temps. Pour 61 % des sondés, il doit être plus connecté, mais également plus sécurisé (54 %) et s’apparenter à un cocon pour l’ensemble de la famille (47 %).

Dans ce contexte, le rôle des agents immobiliers est plus que jamais au cœur du projet d’achat ou d’investissement locatif. 53 % des sondés souhaitent, par exemple, être accompagnés pour le volet financement de leur projet et 41 % espèrent bénéficier de conseils en matière de travaux et de
rénovation.

Vous avez un projet d’acquisition ou d’investissement immobilier ?

Les équipes de Coldwell Banker Immoba Realty, professionnels du marché immobilier en Gironde avec une expertise très pointue de leur secteur, vous accompagnent et vous conseillent sur un marché en tension.